Les Nouveaux Barbares (tous publics)

La pièce :

Quatre jours après le décès de son fils, Alexandre est licencié. Le motif : baisse de motivation. Autour d’Alexandre et de sa femme, les proches, les collègues de travail, les dirigeants de l’entreprise : chacun réagit à l’enchainement des évènements selon son empathie ou ses intérêts.

Le drame est entrecoupé de scènes de farces à l’humour grinçant, sur le thème de l’entreprise et de ses dérives managériales.
Le spectateur est invité à la reconstitution d’un puzzle, peinture d’une société́ barbare, qui met en jeu les processus d’une violence voilée.

Tiré d’un fait réel, Les Nouveaux Barbares est une fiction. Celle d’un monde qui a consacré́ les indicateurs économiques aux dépens de la dignité́ humaine.

La source :

Depuis une vingtaine d’années, l’entrée de l’actionnariat dans la gestion des entreprises a eu des répercussions majeures sur les conditions de travail. Soumis à des rendements que la productivité́ seule ne peut atteindre, des grands groupes ont inventé́ de nouvelles méthodes de management. Une nouvelle donne est née de ces changements. Des pratiques totalement illégales se sont multipliées et des procédés indignes ont été́ imaginés afin de réaliser les objectifs imposés par les directions. Sous prétexte de raisons économiques (pousser des salariés à démissionner), de raisons stratégiques (contenter les actionnaires) ou les simples effets du plénipotentiaire, le droit est bafoué, laissant la place à une violence qui se voile pour mieux se propager.

«Les Nouveaux Barbares» trouve sa source dans le questionnement de cette violence. La pièce en explore les méandres à travers le comportement d’hommes et de femmes pris dans la tourmente.

Une Pièce écrite et mise en scène par Fréderic El-Kaïm

avec : Cyril Amiot, Limengo Benano-Melly, Sébastien Boissavit, Roger Contebardo, Jean-Marc Foissac, Françoise Goubert, Céline Perra, Thierry Rémi, Alexandre Tessier,

Création lumière : Yannick Anché,

Régie : Benoit Chéritel,

Vidéo : Alain Chasseuil,

Graphisme : Cécile Bobinnec